Le Palais de Laurent

 

La nuit

 

Tandis que dans la solitude
Je regarde tomber le soir,
Le ciel en une multitude
Se couvre de lueurs d'espoir.

Pendant que règne le silence
De la vallée à la cité,
Emerveillé par sa présence
Je contemple l'immensité :

Partout scintillent les étoiles
Qui sans fin éclairent la nuit,
Leur blanche clarté me dévoile
Toute la beauté de minuit.

En mon coeur naissent les paroles
D'un chant triste et mélodieux
Et soudain les notes s'envolent
De mes lèvres vers les cieux.

Alors mes pensées une à une
Deviennent rêves lentement,
Vagabondant au clair de lune
Sous la splendeur du firmament.

 

Version revue le 6 juin 2003 d'un poème écrit en décembre 1998 pour Manue.

 

 

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